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Ce site n'est plus mis systématiquement à jour depuis janvier 2020. Pour voir les informations les plus récentes sur les additions en Suisse, nous vous recommandons les sites Faits et Chiffres et le Système de monitorage suisse des Addictions et des Maladies non transmissibles (MonAM).
Autres substances
» Traitement ou demande d'assistance

GHB/GBL

SourcesMonitorage act-info (2006-2017) pour les tendances de demandes d'assistance et de traitements pour un problème lié à la consommation de GHB/GBL. Centre suisse d'information toxicologique (CSIT) pour l'évolution des demandes d'information ou concernant un cas d'intoxication au GHB/GBL.

Le nombre annuel d'admissions recensées dans le cadre du monitorage act-info pour un problème principal lié à l'utilisation de GHB/GBL n'a jamais dépassé plus de sept cas au cours des dernières années (voir tableau ci-dessous act-info - Nombre d'admissions pour un problème principal ou secondaire liées à l'usage de GHB/GBL (2006-2017)). Le nombre d'admissions pour un problème secondaire d'usage GHB/GBL était supérieur, en particulier au cours des dernières années. Cette hausse peut probablement être attribuée au fait que depuis 2013, le questionnaire mentionne explicitement le GHB/GBL alors que jusqu'en 2012, les informations étaient tirées de questions ouvertes concernant les substances autres que celles mentionnées de manière explicite dans le questionnaire.

Il faut noter que le monitorage act-info permet une représentation partielle des tendances de demandes d'assistance et de traitements pour un problème lié à une substance. Certaines institutions ne participant pas (ou de manière irrégulière) à ce monitorage, le nombre exact de personnes traitées annuellement en Suisse reste par conséquent inconnu.

act-info - Nombre d'admissions pour un problème principal ou secondaire lié à l'usage de GHB/GBL (2006-2017)

Problème principalProblème secondaire
200625
2007511
200878
200914
201036
2011211
201211
2013064
20142111
20152104
2016569
2017349
Notes:Alors que les informations concernant le GHB/GBL étaient tirées jusqu'en 2012 de questions ouvertes concernant les substances autres que celles qui font l'objet d'une catégorie distincte, le GHB/GBL fait l'objet d'une catégorie distincte depuis 2013. Des changements au cours du temps devraient par conséquent être interprétés de manière prudente.
Source:Tableau réalisé sur la base des données act-info 2006-2017.

Le nombre d'appels auprès du Centre suisse d'information toxicologique (CSIT) pour une demande d'information ou concernant un cas d'intoxication est comptabilisé pour chaque substance. Le CSIT a été confronté à son premier cas d'intoxication au GHB en 1996. Le nombre d'appels a ensuite augmenté de manière importante entre 1999 et 2006, avec un pic à plus de 90 appels pour des cas d'intoxication (voir figure ci-dessous: CSIT - Nombre d'appels concernant des personnes intoxiquées et demandes des informations générales sur le GHB et le GBL (1996-2009)). Par la suite, le nombre d'appels a diminué (environ 60 appels en 2009). Il faut toutefois garder à l'esprit que les statistiques du CSIT ne représentent pas le nombre réel d'intoxications au GHB par année en Suisse et que seule une partie des utilisations conduisent à une intoxication. Le mode de récolte des données étant identique d'une année à l'autre, ces relevés peuvent constituer un indicateur des tendances de consommation de GHB au cours de la dernière décennie. Il faut aussi tenir compte du caractère particulier du GHB qui est connu pour être administré à l'insu de la personne visée, dans le but de la désinhiber ou de l'endormir dans un but malveillant.

CSIT - Nombre d'appels concernant des personnes intoxiquées et demandes des informations générales sur le GHB et le GBL (1996-2009)

CSIT - Nombre d'appels concernant des personnes intoxiquées et demandes des informations générales sur le GHB et le GBL (1996-2009)
Source:Centre suisse d'information toxicologique.
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